La lecture des divers articles constitutifs de ce collectif montre que si la littérature pour la jeunesse a perdu son caractère véritablement didactique, en même temps que le héros perdait son aura et s’humanisait, elle demeure une importante courroie de transmission des valeurs et de la formation du lecteur⁴ , et l’illusion référentielle y reste très présente.

Bibliographie

Auerbach, E. (1968) Mimésis. La représentation de la réalité dans la littérature occidentale, Paris, Gallimard.

Boileau Despréaux, N. (1963) L’art poétique, avec une notice, une biographie et des notes par Guillaume Picot, Paris, Bordas.

La chanson de Roland (1993), texte présenté, traduit et commenté par Jean Dufournet, Paris, GF-Flammarion.

Goncourt, E. et J. de (1897) « Préface » de Germinie Lacerteux, Paris, Charpentier.

Hamon, P. (1984) Texte et idéologie. Valeurs, hiérarchies et évaluations dans l’œuvre littéraire, Paris, PUF.

Lepage, F. (2000) Histoire de la littérature pour la jeunesse (Québec et francophonies du Canada), Orléans (Ontario), David.

Montaigne, M. de, (1962) ×uvres complètes, textes établis par Albert Thibaudet et Maurice Rat, Paris, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade).

Prud’homme, J. (2005) « Éléments de poétique de la littérature pour la jeunesse : le personnage de l’enfant-narrateur » dans Les représentations de l’enfant, sous la direction de Suzanne Pouliot et Noëlle Sorin, Montréal, ACFAS.

Robbe-Grillet, A. (1963) Pour un nouveau roman, Paris, Gallimard.

Zola, É. (2002), ×uvres complètes, édition établie sous la direction de Henri Mitterand, Paris, Cercle du livre précieux, vol. XI.